Nigéria
Les autorités de la ville de Lagos, au Nigeria, se sont lancées dans l’application d’une loi interdisant le commerce de rue.
La traque des vendeurs de rue a commencé début juillet, conformément à cette loi fortement contestée dans la capitale économique du pays. Les commerçants de rue, ainsi que leurs clients, risquent une amende de plus de 300 dollars, mais aussi une peine de six mois d’emprisonnement. La mesure est accueillie avec un sentiment de rejet.
Chinedu Bosah, secrétaire de la Campagne pour les droits démocratiques des travailleurs (CDWR) : “quelle est l’alternative ? L’alternative est un crime. Et le gouvernement va continuer à dépenser de l’argent pour la sécurité et les unités de construction. Cette loi ne présente aucun avantage pour la société.”
De nombreux vendeurs ont fait part de leurs inquiétudes, vu qu’ils ne seront pas en mesure de subvenir à leurs besoins. Shedrach Ogona, vendeur ambulant : “nous ne sommes pas des criminels, nous avons des diplômes. La plupart d’entre nous sont formés dans une spécialité. Il faut que le gouvernement soit raisonnable.”
Malgré son rang de première économie du continent africain, le Nigeria compte un grand nombre de ses citoyens vivant dans la pauvreté. Le chômage des jeunes diplômés est estimé à près de 45 % de la population active.
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