Mali
C’est dans un contexte tendu que se poursuit à Bamako la dixième session ordinaire du comité de suivi de l’accord de paix signé le 20 juin 2015 en Algérie.
Trois jours seulement après les violents combats qui ont opposé à Kidal, le Gatia, un groupe d’autodéfense proche de Bamako et la Coordination des mouvements de l’Azawad, les différents groupes armés signataires discutent d’une sortie de crise. Ces travaux qui prennent fin ce mardi portent entre autres sur le mécanisme et les modalités de l’installation des autorités intérimaires et la situation sécuritaire à Kidal. Bien avant cette rencontre, les deux groupes membres de la plateforme CMA avaient convenu d’un accord pour une gestion militaire et administrative de la ville de la Kidal. Mais cette entente signée à Niamey a vite volé en éclats quelques jours après sa signature.
Quoiqu’il en soit la médiation pilotée par l’Algérie espère trouver une résolution à ces questions épineuses.
Mais pour de nombreux observateurs cette dixième session du comité de suivi de l’accord va se heurter aux débats suscités par la mise en place des autorités intérimaires. L’opposition malienne et les élus de la région du nord, parlent déjà d’un pas de plus vers la partition du Mali.
Une marche pacifique de la jeunesse de Gao contre l’installation de ces pouvoirs provisoires a été réprimée dans le sang, le mardi 12 juillet faisant 3 morts et une quarantaine de blessés.
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