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Gabon : départ en fanfare d'un député du parti au pouvoir

Gabon : départ en fanfare d'un député du parti au pouvoir

Gabon

Le Parti démocratique gabonais (PDG) continue sa saignée. Samedi dernier, un député a claqué la porte au parti, en pleine réunion à laquelle participait le président Ali Bongo Ondimba. Ce dernier parle d’une “action commanditée”.

Le député Bertrand Zibi Abeghe ne veut plus faire partie du Parti démocratique gabonais (PDG), le parti au pouvoir. Le samedi, il l’a exprimé de vive voix à Ali Bongo Ondimba, alors que ce dernier dirigeait une réunion publique à Minvoul (nord), dans le cadre de sa “tournée républicaine”.

“J’ai décidé (…) en toute âme et conscience, devant Dieu et les hommes, de démissionner du Parti démocratique gabonais (PDG)”, a déclaré le député devant Ali Bongo. “Nous attendons toujours l‘électricité”, a-t-il ajouté sous les vivats et les huées de quelque 200 personnes présentes, réclamant “autre chose” que la culture du caoutchouc sur “les terres les plus fertiles du Gabon”.

Dimanche, la vidéo de l’intervention fracassante de Bertrand Zibi Abeghe a été diffusée sur les réseaux sociaux, montrant au grand jour – pour ceux qui en doutaient encore – les dissensions au sein du parti au pouvoir.

Malgré les tensions de plus en plus pressantes, Ali Bongo joue la carte de la sérénité. Pour lui, l’intervention du député Bertrand Zibi n’est rien d’autre qu’une “action commanditée”. “Ce que j’ai entendu ne me surprend pas”, a-t-il répondu, ironisant sur une démission “devant les caméras”, “à quelques mois des élections législatives, quand le mandat se termine”.

A l’approche de la présidentielle du 27 août prochain, Ali Bongo a fort à faire avec ses concurrents, pour la plupart des dissidents du parti au pouvoir. Ces derniers remettent en cause la candidature du président sortant, estimant qu’il est un enfant nigérian adopté par feu Omar Bongo, donc inéligible.

Plusieurs actions ont été menées devant la Commission électorale ou encore la Cour constitionnelle. Cette dernière doit d’ailleurs rendre son avis sur un recours en annulation déposé par deux candidats de l’opposition pour invalider la candidature d’Ali Bongo.

Samedi, une manifestation de l’opposition a été violemment réprimée par les forces de l’ordre, à Libreville. Des tensions qui font craindre des risques d’un scrutin agité.

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