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Débats sur la date des élections générales au Ghana

Ghana

Réactions contradictoires au Ghana, après le rejet d’un projet de loi d’amendement constitutionnel par le Parlement, relatif au changement des dates des élections à venir.

Le projet de loi, qui n’a pas réussi à recueillir les 184 voix requises, visait à changer la date de la présidentielle et des législatives, du 7 novembre au 7 décembre de cette année. Mais le principal parti d’opposition, le Nouveau parti patriotique (NPP), qui a avait pourtant accepté le principe d’un changement de date, a retiré son appui au projet de loi lors du vote au Parlement, évoquant le manque de temps.

Nana Akomea, reponsable de la communication du NPP : “même si vous avez apporté une modification de la date de la présidentielle, vous avez besoin d’une caution constitutionnelle. Le volet constitutionnel doit être décidé au Parlement pendant 21 jours ouvrables, ce qui signifie l’ensemble du mois d’août. Le Parlement va siéger le 29 juillet, afin de connaître la position des députés sur la date de la présidentielle. Et tout cela peut causer un problème de temps.”

Le Congrès national démocratique (NDC), au pouvoir, a à son tour accusé l’opposition du NPP de saboter le projet de loi.

Koku Anyidoho, secrétaire général adjoint du NDC : “ce n’est pas la Commission électorale qui fixe le changement de date. Ce sont les partis politiques qui le font et le NPP fait partie de ce processus. La Commission électorale fait ce qu’elle a à faire, en appuyant le projet de loi au Parlement. Au niveau législatif, le NPP a été impliqué, mais a décidé de saboter le processus, donnant ainsi l’impression qu’il n’en n’a jamais fait partie. Le NPP fait partie du processus depuis le premier jour.”

Le Dr Ransford Gyampo, politologue de l’Université du Ghana, condamne l’approche partisane du Parlement quant au projet de loi et reproche aussi à la Commission électorale de n’avoir pas commencé le processus plus tôt.

“En attendant les dernières minutes de la période électorale, puis l’exécution d’un programme d’urgence, cela crée une suspicion inutile, comme si l’on voulait précipiter les choses, en les faisant passer là travers les processus électoraux d’une manière qui ne peut pas favoriser certains partis”, dit le Dr Ransford Gyampo.

Le rejet de l’amendement proposé par le Parlement signifie que les élections générales du Ghana auront lieu en décembre et non en novembre, contrairement à ce qui était prévu.

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