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Après deux ans d'absence, Etienne Tshisekedi rentre en RDC

Après deux ans d'absence, Etienne Tshisekedi rentre en RDC

République démocratique du Congo

L’opposant historique congolais, Etienne Tshisekedi regagnera la République démocratique du Congo ce mercredi. Son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) en a fait l’annonce ce lundi au cours d’une conférence de presse.

Les partisans de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) pourront de nouveau communier avec leur leader, Etienne Tshisekedi. Après environ deux années d’absence, l’opposant octogénaire arrivera “à Kinshasa le mercredi 27 juillet 2016 à 11 heures”, a fait savoir Bruno Mavungu, secrétaire général du parti lors d’une conférence de presse.

Ce dernier qui assure que “toutes les dispositions ont été prises en concertation avec le gouverneur de la ville de Kinshasa” a invité la population à “se mobiliser massivement” pour réserver au président de l’UDPS “un accueil délirant, [mais] dans le calme et la discipline”.

Plusieurs fois annoncé puis reporté, le retour d’Etienne Tshisekedi à l’aube du lancement des travaux préparatoires au “dialogue national” présidé par l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, viendra certainement porter haut la voix de l’opposition, en l’absence d’un autre ténor : Moïse Katumbi.

Toutefois, pour le moment, rien n’est vraiment sûr en ce qui concerne la participation de cette branche de l’opposition à ce dialogue voulu par le président Joseph Kabila. En effet, dans un communiqué publié dimanche et signé par M. Tshisekedi, le “Rassemblement” d’opposition congolaise présidé par l’opposant avait récusé M. Kodjo, estimant trop rapide le début des travaux. Dans le même temps, le secrétaire général de l’UDPS évoquait la participation du parti à ces discussions sous condition que davantage de prisonniers politiques soient libérés.

Fin novembre dernier, le président Joseph Kabila faisait part de son intention de convoquer un “dialogue inclusif” en vue “d‘élections apaisées”. Ce dialogue devrait ainsi permettre de trouver un consensus autour des élections présidentielles à venir. Seulement, à un mois de la fin de son mandat prévu le 20 décembre prochain, Joseph Kabila est soupçonné par ses opposants de vouloir se maintenir au pouvoir. Il y a peu, un arrêt de la Cour constitutionnelle l’a autorisé à rester en fonction si l‘élection n’avait pas lieu cette année.

Au pouvoir depuis 2001, Joseph Kabila ne peut plus en principe se présenter à un troisième mandat, selon les termes de la Constitution congolaise.

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