République démocratique du Congo
Joint par Africanews, le représentant d’Amnesty pour la région des Grands Lacs appelle les Nations unies à lancer un plaidoyer pour la libération des prisonniers d’opinion.
Amnesty International s’inquiète de l‘état des droits de l’homme en République démocratique du Congo. L’ONG interpelle Ra’ad Al Hussein, le Haut commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme en visite de quatre jours dans le pays sur la généralisation de la violence à l’approche de la présidentielle.
« J’aimerai tout d’abord remercier le responsable des Nations unies en charge des droits de l’Homme de sa visite à ce moment important en RDC, a indiqué M. Rumu. Le pays s’apprête à tenir ses élections présidentielles. Il est nécessaire de continuer à évaluer le respect des droits de l’homme en République démocratique du Congo. La prochaine étape devra être un appel pour la libération des opposants politiques et des activistes des droits de l’homme ».
Amnesty s’insurge notamment contre la pression exercée par le pouvoir contre l’opposition et sa volonté de modifier la Constitution pour favoriser une nouvelle candidature de Joseph Kabila.
Services de Renseignement
« Nous étions en RDC il y a un mois, nous nous sommes rendus à Kinshasa et dans une autre ville, a dit Christian Rumu dans la suite de l’entretien. Ce que nous avons observé dans ces agglomérations est inquiétant. Il y a des risques de violence si les élections ne se tiennent pas cette année. Nous appelons dès lors le gouvernement à permettre au peuple de s’exprimer pacifiquement pendant cette période ».
Dans ce contexte général de tensions, Amnesty International critique le rôle trouble des Services de Renseignement dont la mission dont la cible semble désormais être de contrôler les mouvements de l’opposition et la société civile.
Le Haut représentant des Nations unies aux droits de l’Homme a, quant à lui, salué les efforts réalisés dans le pays depuis une dizaine d’années et exprimé le vœu que ces avancées ne soient pas compromises lors de la période électorale qui s’annonce.
Ra’ad Al Hussein s’est également dit “très préoccupé” par le “harcèlement croissant des représentants de la société civile et des journalistes ainsi que de la répression des voix qui s’opposent au gouvernement.
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