Turquie
Après les magistrats, l’armée…ce sont désormais les enseignants qui sont touchés par la purge en Turquie.
L’ampleur de la saignée est impressionnante : 21 000 professeurs en service dans le privé vont voir leurs autorisations de travail annulées. Cela se rajoute aux plus de 1 500 doyens d’universités à qui le Conseil de l’enseignement supérieur a demandé de démissionner.
Les États-Unis s’en inquiètent, comme le note le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest. “Le président s’engagent à fournir l’assistance nécessaire au gouvernement turc qui a lancé une enquête pour déterminer ce qui est arrivé, a-t-il fait déclaré en substance. Le président Obama pense que les Turcs veulent une enquête réussie afin que les complices rendent des comptes”.
Les médias aussi sont accusés d’avoir comploté. Les radios et télévisions jugées proches de Fethullah Gülen se sont vues retirer leur licence d’emettre, au total 24 chaînes de télévision et radios.
26 généraux et amiraux dont l’ancien chef de l’armée de l’air sont en détention préventive et ont été inculpés pour “tentative de renversement de l’ordre constitutionnel”.
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