Malawi
Des étudiants malawites ont manifesté ce mardi contre la hausse des frais de de leur scolarité dans la ville de Matawale. Un mouvement de protestation qui a conduit non seulement à la fermeture de leur école, mais aussi à un relatif incident diplomatique car lors de ces événements, le convoi de la femme du vice-président américain a été bloqué par les élèves.
Les élèves du Chancellor College du Malawi se sont vu expulsés de leur établissement dans l’après-midi de ce mardi. La direction de l‘école qui a notifié sa décision dans un communiqué, reproche aux élèves des “manifestations illégales” contre la hausse des frais de scolarité.
Depuis ce lundi, en effet, les élèves du Chancellor College ont entamé des mouvements d’humeur contre l’augmentation des frais d’inscription. Mécontents des nouveaux tarifs qui veulent que les nouveaux étudiants payent 555 à 833 dollars ; ceux qui y sont déjà et qui poursuivent leur cursus 555 dollars l’année et les travailleurs 1,249 à 1,249 dollars, les étudiants ont monté des barrages et brûlé des pneus dans la ville de Matalawe. Onze étudiants ont déjà été interpellés.
Mais selon les médias locaux, ce qui a véritablement déclenché la colère des dirgeants de l’université pour qu’ils refusent l’accès aux élèves, c’est le fait que ces derniers aient bloqué le cortège qui convoyait l‘épouse du vice-président américain Joe Biden.
Cette dernière, actuellement en mission officielle au Malawi, était accompagné au moment des faits par l’ambassadeur des États-Unis au Malawi, Virginia Palmer et le ministre malawite de l‘Éducation, Emmanuel Fabiano. Selon le correspondant d’Africanews, ils ont d’abord été conduits au commissariat de Zomba, dans l’est du pays, avant de rejoindre la capitale économique Blantyre.
Jill Biden devrait aborder, lors de cette visite au cours de laquelle l’accompagne l’ambassadrice des états-Unis en charge des questions féminines dans le monde, Catherine Russell, les questions liées à l’autonomisation économique et les possibilités d‘éducation pour les femmes et les filles. Des discussions ont dores et déjà été engagées avec le gouvernement malawite et des partenaires issus de la société civile.
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