Sud-Soudan
Plusieurs véhicules sont restés bloqués à la frontière entre l’Ouganda et le soudan du sud. Leurs conducteurs hésitent à passer du côté du Soudan du Sud, par crainte d‘éventuelles attaques. Le regain de tension dans ce pays appelle en effet à la prudence.
Parmi ces véhicules se trouvent des camions-citernes, particulièrement ciblés par des hommes armés. Cette semaine déjà, des convois sont tombés dans une embuscade sur la route de Juba, la capitale sud-soudanaise.
La reprise des combats entre les forces du président Salva Kiir et celles de son vice-président Rieck Machar renforcent ce climat d’insécurité.
Des militaires ougandais conseillent donc aux chauffeurs de rebrousser chemin.
‘‘Des militaires nous disent qu’on peut se faire attaquer à tout instant. Les camions-citernes sont un danger.”, déclare Lema Charles, un conducteur.
Ces véhicules transportent principalement des vivres et des médicaments. Des produits plus que rares à Juba, théâtre des violents combats entre vendredi et lundi.
Obligeant au moins 36.000 habitants à se réfugier dans les installations de l’ONU, les églises et les écoles de la capitale.
Jeudi, un convoi militaire ougandais est entré en territoire sud-soudanais. Sa mission : évacuer les 3000 Ougandais bloqués à Juba. Mais aussi “ quiconque veut partir, quelle que soit sa nationalité. Il pourrait même y avoir des Sud-soudanais”, a déclaré le chef-d‘État-major de l’armée de terre ougandaise, Léopold Kyanda
Même si le calme est revenu dans la capitale sud-soudanaise, l’ONU craint une reprise des combats qui pourrait s‘étendre sur l’ensemble du territoire.
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