Tchad
L’opposant et député tchadien, Ngarlejy Yorongar, a porté plainte en France mardi pour enlèvement, séquestration et torture.
Le président du parti fédéraliste dit avoir été enlevé et détenu pendant dix-neuf jours, en 2008, après l’entrée à N’Djamena d’une opposition armée. Deux autres opposants avaient disparu pendant cette période.
Les avocats de l’opposant disent s’appuyer sur le témoignage et de leur client et sur les certificats médicaux qui selon eux, prouvent que Ngraledjy Yorngar a des séquelle correspondant à la description des faits.
Sont visés notamment, l’ancien ministre tchadien de l’intérieur ainsi que l’ancien responsable de l’Agence tchadienne de sécurité. La torture relevant de la compétence universelle, la justice française peut donc ces auteurs présumés qui disposent des résidences en France.
Les proches de l’ancien responsable de l’Agence tchadienne de sécurité, Ismaël Mahamat Chaïbo, s’interrogent sur les motivations réelles de cette plainte. Et se demandent « pourquoi monsieur Yorongar n’a-t-il pas déposé une plainte en 2008, peu après les faits présumés ? » Pour eux, cette action est un coup médiatique.
01:05
Nigeria : Tinubu ordonne de libérer les jeunes arrêtés lors des manifestations
Aller à la video
Rwanda : des survivants du génocide témoignent contre un accusé en France
01:00
Afrique du Sud : Ramaphosa échappe aux poursuites pour le "Farmgate"
01:12
France : le Camerounais Charles Onana jugé pour contestation du génocide rwandais
Aller à la video
Afrique du Sud : le procès du vol à la ferme de Ramaphosa reporté d'un mois
Aller à la video
La RDC poursuit le Rwanda en justice pour "violation de souveraineté"