Consommation de drogue
Médecin sans frontières demande au Premier ministre indien, de continuer à jouer son rôle d’avant-garde dans la production des médicaments génériques accessibles à des millions d’africains du fait de leur faible coût.
L’Inde a instauré, une politique de lutte contre l’application stricte des brevets des firmes pharmaceutiques .L’objectif étant de favoriser la production sur son sol, des médicaments à la portée des plus pauvres.
Mais le pays fait face à la pression des Etats-Unis et des sociétés pharmaceutiques, qui militent pour la révision de ces règles qui selon eux, brident l’innovation ou rendent impossible la commercialisation de certains traitements. Une sérieuse menace pour une industrie considérée comme ‘‘la pharmacie des pauvres’‘. L’option serait fatale pour des milliers de patients en Afrique selon Médecins sans frontières.
Ces produits favorisent l’accès au traitement du VIH sur le continent par exemple. C’est dire leur importance pour l’Afrique.
Sur les 36,9 millions de personnes vivant avec le VIH, 25,8 millions sont en Afrique. L’année dernière, 11,4 millions d’africains ont bénéficié du traitement.
Cette question d’accès au traitement avait été évoquée en octobre dernier, lors du sommet Inde-Afrique qui s’est tenu à New Delhi, la capitale indienne. Les chefs d’Etat avaient ouvertement exprimé leur soutien à l’industrie pharmaceutique indienne au cours de cette rencontre.
Le président kényan, Uhuru Kenyatta, avait ‘‘encouragé , l’Inde à continuer de produire suffisamment des médicaments antirétroviraux .L’objectif étant de favoriser l‘élargissement rapide du traitement, jusqu‘à ce que l’industrie pharmaceutique africaine soit totalement développée’‘.
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