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Accusés d'inaction dans l'attaque d'Oicha (RDC), soldats congolais et Monusco se défendent

Accusés d'inaction dans l'attaque d'Oicha (RDC), soldats congolais et Monusco se défendent

République démocratique du Congo

L’armée congolaise et la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) ont rejeté les accusations selon lesquelles elles sont restées passives lors de l’attaque armée survenue à Oicha le mardi 05 juillet.

L’armée congolaise est sortie de sa réserve après les accusations portées contre elle et les soldats de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco), laissant croire qu’ils sont restés inactifs lors de l’attaque armée dans la banlieue d’Oicha, dans le nord-est de la RDC le mardi 05 juillet. Dans sa version des faits, l’armée congolaise affirme que l’attaque s’est déroulée sur la route nationale 4, au niveau d’une barrière. C’est dans leur fuite que les ADF – rebelles angolais auteurs de l’agression – auraient massacré des civils et volé du bétail.

Faux, rétorque la société civile et des témoins des faits, qui restent campés sur leur position : les FARDC et les soldats de la Monusco n’ont rien fait alors que la première position de l’armée congolaise se trouve à quelques centaines de mètres du lieu du massacre, de l’une des premières maisons attaquées.

Dans cette “guerre” des versions, la Monusco elle-même accusée de n‘être pas “venue malgré les appels à l’aide de la population” a vite choisi son camp. Un porte-parole de la mission a non seulement confirmé la version des FARDC, mais a en plus ajouté qu’ensemble, ils ont repoussé les rebelles dès le début de l’attaque.

Rien de convaincant pour les activistes de la société civile qui s’insurgent contre le fait que “les militaires laissent faire” devant “les massacres” qui se déroulent dans le nord-est de la RDC depuis “près deux ans”. Des déclarations appuyées selon eux, par des experts étrangers ainsi que par une commission d’enquête parlementaire congolaise. Mais, pour le directeur de la communication de la mission onusienne, “il ne faut pas prendre ce que dit la société civile comme parole d‘évangile”.

Le mardi 05 juillet, au matin, neuf personnes dont cinq femmes ont été tuées dans ce nouveau massacre qui vient amplifier le bilan de quelque 500 personnes tuées depuis octobre 2014, dans une série de tueries perpétrées sur le territoire de Béni, où est situé Oicha.

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