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Moïse Katumbi toujours dans la course à la présidentielle en RDC

République démocratique du Congo

Le chef de l’opposition congolaise, Moïse Katumbi affirme ne pas avoir renoncé à son projet de participer à la prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo.

Katumbi, qui a quitté son pays depuis mai dernier après avoir été accusé de recrutement de mercenaires étrangers en vue de destabiliser le régime de Joseph Kabila, a été récemment condamné à 3 ans de prison par contumace pour la vente d’un bâtiment qu’il aurait illégalement acquis. Le concerné ne se reconnaît pas dans les faits.

Moïse Katumbi: “je vais retourner au Congo. J’ai un combat, un combat pacifique pour notre pays qui est sur le point d’avoir sa première transition pacifique. Je vais y retourner. Je n’ai peur de rien. Je n’ai rien fait de mal.”

L’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga, qui est actuellement en France, a quitté la RDC pour suivre un traitement médical en Afrique du Sud, pour un mal dont le nom n’avait pas été révélé. Finalement, l’intéressé affirme que la raison de son départ est due à une tentative d’assassinat contre sa personne.

Bien que l’horizon ne soit pas encore éclairci pour des élections en RDC en novembre prochain, Moïse Katumbi
se veut optimiste.

“La population est prête déjà pour l‘élection, ce qui est important. 99 % sont prêts pour l‘élection et ils attendent le bon moment. Vous ne voulez pas de putsch, vous ne voulez pas de coup d’Etat, vous voulez suivre notre Constitution et s’ils ne veulent pas aller aux l‘élections, alors le peuple congolais dira “Monsieur le président, vous ne respectez pas ce que vous êtes censé respecter, il est temps de vous en aller. Bye-bye Monsieur le président, bye-bye le gouvernement du Congo.” Ensuite, il n’y aura aucune erreur”, a souligné le candidat à la présidentielle.

Katumbi a également appelé les puissances mondiales à imposer des sanctions aux autorités congolaises pour forcer le gouvernement à organiser des élections.

La Cour constitutionnelle du pays a, on s’en souvient, jugé que le président Joseph Kabila, à la tête de la RDC depuis 2001, peut rester au pouvoir si les élections ne sont pas tenues en novembre.

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