Burkina Faso
Ils ont été empêchés de manifester devant le ministère de la Défense situé près du Palais présidentiel lundi au Burkina Faso.
Radiés des rangs de l’armée après la mutinerie d’avril 2011, ces anciens soldats réclament leur ré-intégration cinq ans après les faits. Mais la manifestation n’a pas eu lieu alors que des éléments anti-émeutes de la gendarmerie ont empêché ces anciens soldats d’atteindre les bâtiments officiels de Ouaga 2000, le quartier administratif de la capitale burkinabé.
« C‘était une marche pacifique. Nous voulions aller au ministère de la Défense (et) camper là-bas pendant 24 ou 48 heures, a indiqué le porte-parole des ex-soldats, l’ex-caporal Hervé Tapsoba. “Notre radiation est illégale et nous demandons tous à être réintégrés dans l’armée. Nous demandons aux autorités militaires et au ministre de la Défense (le président Kaboré, ndlr) un traitement équitable du dossier nous concernant. Nous avons été radiés sans être entendus une seule fois ».
Face à l‘étendu de la contestation au sein de la population et dans les rangs de l’armée en 2011, le président de l‘époque Blaise Compaoré limoge l’ensemble de son gouvernement ainsi que la hiérarchie militaire.
Parallèlement, une grande partie des mutins est exclue des rangs de l’armée. Au total ce sont 626 soldats – militaires et gendarmes – qui seront radiés lors de ce mouvement considéré par certains observateurs comme la matrice de la contestation qui a renversé Blaise Compaoré en octobre 2014.
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