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La Première dame du Congo convoquée devant la justice ce lundi, aux Etats-Unis

La Première dame du Congo convoquée devant la justice ce lundi, aux Etats-Unis

Congo

Antoinette Sassou-Nguesso, est attendue dans le cadre d’un litige qui l’opposerait à l’homme d’affaires anglo-libanais Mohsen Hojeij et son associé américain John Grossoc..

Une convocation à laquelle Mme Sassou-Nguesso ne compte pas répondre, avait indiqué, début juin, Simone Bernard-Dupré, avocate de l’État congolais.

« Cette demande procède d’une ingérence qui n’appelle donc pas de réponse, expliquait l’avocate. Et je ne pense pas que Mme Sassou-Nguesso se rende à cette convocation, qui me semble particulièrement déplacée, s’agissant d’une Première dame d’un pays souverain et indépendant. »

C’est le 9 juin que l’assignation à comparaître lui avait été remise alors qu’elle se trouvait à l’hôtel Four Seasons de Washington.

Le cabinet d’avocats White & Case, attendrait d’Antoinette Sassou-Nguesso des informations sur les biens et activités de son mari, le président Denis Sassou-Nguesso, et du fils de celui-ci, Denis Christel Sassou-Nguesso, issu d’un premier mariage.

Près d’un milliard d’euros de dette

L’homme à l’origine de l’affaire est Mohsen Hojeij, 60 ans et actionnaire majoritaire (89 % de parts) de la société de BTP Commissions Import Export (Commisimpex), qui fut l’un des plus grands groupes privés du Congo. L’homme d’affaires anglo-libanais et son associé américain John Grosso (qui détient le reste du capital) ont déposé une plainte contre l‘État congolais pour des travaux impayés entre 1983 et 1986.

De près de 100 millions d’euros en 1992, la dette s‘élève aujourd’hui à un milliard d’euros, soit 17 % du budget de ce petit pays d’Afrique centrale. Suite à une décision rendue par les autorités américaines en décembre 2015 ordonnant à l‘État congolais de communiquer à Commisimpex la liste de ses biens et actifs à l’étranger en vue d’éventuelles saisies, la société accentue la pression sur le gouvernement Sassou-Nguesso. Mais seulement, 6 millions ont pu être récupérés sur le milliard d’euros. Une somme puisée dans les comptes en banque des autorités congolaises en France.

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