Ethiopie
Des Érythréens réfugiés en Éthiopie ont battu le pavé vendredi devant le siège de l’Union africaine, à Addis-Abeba. Ils protestaient ainsi contre le régime d’Asmara accusé de crime contre l’humanité par un récent rapport des Nations unies.
Des enquêteurs mandatés par l’ONU ont affirmé avoir recueilli des preuves d’esclavage, d’emprisonnement de disparitions forcées, de viols et d’assassinats perpétrés en Érythrée depuis 1991.
Une situation dénoncée par ces réfugiés : ‘‘tous les jeunes quittent le pays et deviennent des proies pour les océans. Tous sont exposés à la mort,’‘ dénonce Hiwot Gebregziabher, un Érythréen réfugié en Éthiopie. D’autres prônent des sanctions contre leurs responsables. C’est le cas d’Alazar Teklemariam, pour qui, le président érythréen doit être traduit en justice.
Mardi, c‘était au tour des réfugiés érythréens de Tel-Aviv (Israël), de manifester leur soutien à la commission d’enquête de l’ONU sur les violations des droits de l’homme dans leur pays. Ils ont manifesté en scandant des slogans du genre, “dictateur dehors”, “vive Genève”, point levé et casques bleus à l’effigie de l’ONU sur la tête.
L‘Érythrée avait qualifié d’ “ignoble calomnie”, les accusations des enquêteurs de l’ONU. Le ministre des Affaires étrangères avait dénoncé une attaque visant à ternir la crédibilité de son pays.
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