Angola
L’Angola étouffée par la crise économique. Le président dos Santos reconnaît que la situation est inquiétante.
L‘économie angolaise dans une situation catastrophique. Pour la première fois, le président Jose Eduardo dos Santos a reconnu que son pays est à genou. Le chef de l‘État angolais pointe du doigt la crise économique que traverse le pays pour justifier l’incapacité de la Sonangol à renflouer les caisses de l‘État.
Une situation qui a, sans doute, motivé sa décision de virer, il y a quelques semaines, tout le conseil d’administration de la compagnie nationale pétrolière pour porter sa fille, Isabel dos Santos, à sa tête. Une nomination considérée comme la première étape d’un vaste plan de restructuration en vue d’un fonctionnement plus efficace de l’entreprise.
Les analystes estiment, cependant, que ce choix n’est motivé que par la volonté du chef de l‘État de renforcer son emprise dynastique sur la troisième plus grande économie de l’Afrique subsaharienne. D’où la pression pour une démission d’Isabel.
Lors d’une réunion de son cabinet, le président dos Santos, 73 ans, a déclaré qu’en raison de la chute des prix du pétrole, l’Angola n’avait pas d’argent pour importer des marchandises depuis que l‘économie est fortement tributaire des importations.
L‘économie angolaise repose sur les exportations de brut pour les deux tiers des recettes fiscales et 95 % de ses réserves en devises.
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