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L'Érythrée accuse l'Éthiopie de préparer une offensive d'envergure

Erythrée

L‘Éthiopie envisage une guerre d’envergure contre l‘Érythrée. C’est du moins, l’avis d’un fonctionnaire érythréen qui défendait son pays, mardi, au Conseil de sécurité de l’ONU, face aux allégations de crimes contre l’humanité.

“En ce moment même, l‘Éthiopie se prépare pour une offensive militaire plus grande et à grande échelle”, a déclaré Yemane Ghebreab, conseiller à la présidence érythréenne, à la tribune des Nations-Unies. Il répondait aux accusations, contre son pays, de crimes contre l’humanité, torture, viol et assassinats durant ces 25 dernières années.

L‘Éthiopie, en réponse, a déclaré n’avoir pas à discuter sur les détails des affrontements entre les troupes sur le terrain. Le pays a tout de même averti d’une riposte en cas d’une éventuelle attaque. “Nous sommes capables de mener une guerre totale contre l‘Érythrée, mais simplement, nous ne le voulons pas. Voilà pourquoi nous avons retiré nos forces une fois que nos objectifs ont été atteints’‘, avait assuré le porte-parole du gouvernement éthiopien Getachew Reda, au cours d’une conférence de presse le 14 juin.

Les troupes éthiopiennes et érythréennes qui se sont affrontées le 12 juin à Tsorona, le long de leur frontière commune, se rejettent mutuellement la responsabilité des attaques qui ont fait des centaines de morts dans les deux camps. Les deux voisins sont en froid depuis la fin de la guerre les ayant opposés entre 1998 et 2000 et les deux pays n’ont jamais réussi à s’entendre véritablement. Depuis lors, leurs forces se surveillent de près le long de la frontière lourdement fortifiée.

Une décision rendue par une commission internationale de la Haye en 2002 avait accusé l‘Érythrée d’envahir le territoire éthiopien et d‘être responsable de violations des lois internationales. Le pays a également été accusé d’asservir près de 300 à 400 000 citoyens et de fermer ses frontières, pour empêcher les populations de les traverser. Des accusations rejetées par l‘Érythrée qui assure que ces citoyens sont signataires d’une pétition, soutenant dans le long terme, le gouvernement et qu’ils avaient choisi rester sur le territoire.

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