Niger
Plus de 50 000 personnes se retrouvent dans ce camp situé en plein désert, dans le sud-est du pays après avoir fui les exactions de Boko Haram à Bosso le 3 juin dernier.
Il y a plusieurs personnes, raconte cette dame. Si vous venez avec deux bidons, vous ne pourrez en remplir qu’un.
L’UNICEF s’est engagée dans la résolution des problèmes d’accès à l’eau dans ce camp de réfugiés. L’agence fournit près de 280 000 litres d’eau chaque jour à une population estimée à 40 000 personnes. Une ration d’eau de 60 000 litres est également apportée aux 25 000 réfugiés qui se trouvent dans le camp de Gari Wazam.
“Compte tenu de l’arrivée de la population suite aux événements de Bosso, indique Mohamed Ali, le responsable local de l’UNICEF et aussi de l’attroupement des animaux au niveau du forage, les installations ont été saccagées par la population, et du coup, on était obligé de passer par cette activité.”
La solution pourrait consister en l’installation de puits. Mais l’initiative coûte cher, estime l’UNICEF, qui annonce en outre être à court d’argent pour continuer ses actuelles activités dans les deux prochains mois.
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