Sénégal
Le gouvernement sénégalais a promis de lutter efficacement contre le trafic illégal de bois dans la région de la casamance.
Jouant la carte de la fermeté, les autorités sénégalaises ont annoncé des mesures fortes contre les coupables, sans, cependant, les énumérer.
Une décision en réaction à une mise en garde de certaines organisations non gouvernementales, notamment de l‘écologiste Ali Haidar El Ali, responsable de l’ONG Océanium. Il y a quelques semaines, l’ancien ministre de l’Environnement mettait en garde contre une disparition des forêts de cette région du sud du Sénégal d’ici deux ans, si rien n’est fait.
Mais, le ministre des Forces armées, Augustin Tine, a rassuré que cette déforestation prendra fin dans quelques jours.
Pas de quoi rassurer l’ancien ministre de l’Environnement qui pense que l’absence de mesures contre ce phénomène est provoquée par la corruption.
Depuis 2010, le Sénégal a perdu plus d’un million d’arbres dans le trafic illégal du bois vers la Gambie. Ce commerce aurait engendré près de 240 millions de dollars, grâce, notamment, à des exportations vers la Chine.
La Casamance, avec un peu plus de 30.000 hectares de forêts, représente le poumon écologique du Sénégal. Un statut plus que jamais menacé.
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