Niger
Dans le sud-est du Niger, Bosso a l’allure d’une ville fantôme après le passage des islamistes de Boko Haram, le 3 juin dernier.
Maisons désertées, bétail à l’abandon, cette ville qui accueillait plus de 20.000 réfugiés et déplacés s’est complètement vidée de ses habitants. Les djihadistes ont saccagé tous les bâtiments publics et emporté les récoltes. L’un des rescapés racontent.
“J’ai pris deux de mes enfants. Madame a pris une. On est parti, le temps de revenir (la chercher). La maman a exigé que l’on trouve au moins un couchage pour les enfants parce que les enfants dormaient déjà. Il était déjà 20h et quelques minutes. Le temps de sortir et de revenir, c’est là où l’obus est tombé. Les enfants qui s‘étaient endormis déjà étaient là, ma fille était dedans avec les deux enfants de mon voisin. Bon, c’est comme ça qu’ils ont été brûlés”, relate-t-il.
L’armée nigérienne dit avoir repris le contrôle de la ville, après avoir perdu 26 éléments au cours de l’attaque. Certains militaires offrent même des vivres à des vieillards qui n’ont pas fui la ville et qui espèrent le retour imminent de leurs familles.
Les autorités tentent de rassurer la population pour un éventuel retour. Mais, la récente attaque d’un camp de déplacés dans le nord de la région de Diffa témoigne de l’omniprésence de la secte islamiste et oblige les réfugiés à rester dans les camps de fortune.
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