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Kenya : le patron du HCR a visité le camp de Dadaab

Kenya

Filippo Grande, le patron du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés, était en visite ce vendredi au camp de réfugiés de Dadaab, au Kenya.

Une visite qui a lieu après la décision du gouvernement kényan de fermer le plus grand camp de réfugiés au monde, qui ne compte pas moins de 350.000 individus, majoritairement somaliens.

Ces derniers ont été accueillis au Kenya, compte tenu de la situation d’insécurité qui prévaut dans leur pays depuis 1991. Mais la décision de fermer ce camp est défendue par le Kenya, qui affirme que ce camp représente « une mence existentielle. »

Cependant, les réfugiés somaliens ne semblent pas prêts à rentrer au bercail. Habiba Abdulahi, réfugiée somalienne : “ nous sommes prêts à retourner dans notre pays, mais ce n’est pas le moment, parce que les défis et les raisons pour lesquels nous avons fui la Somalie sont toujours d’actualité.”

Mais le chef du HCR opte pour le retour des Somaliens dans leur pays. “La meilleure solution pour les réfugiés somaliens, comme pour tous les réfugiés, est à terme de retourner dans la sécurité et la dignité dans leur propre pays, en Somalie, sur une base volontaire et conformément aux principes internationaux”, a dit le patron du HCR.

“Nous ne pouvons pas continuer à traiter ce problème des réfugiés somaliens comme nous l’avons fait jusqu‘à ce jour. Nous devons tourner la page et ce qui est le plus important est l’investissement. Investir en Somalie comme je le disais est très important et il s’agit non seulement d’un investissement économique, mais aussi matériel. Investir dans la sécurité de ce pays et sa stabilité politique”, a déclaré Grande.

Cette démarche semble être partagée par le Kenya, qui souhaite que la Communauté internationale s’engage à construire des écoles et d’autres types d’infrastructures le long de la frontière avec la Somalie, afin de faciliter le retour des réfugiés chez eux.

Les autorités kényanes, qui ont souligné avoir dépensé 7 milliards de dollars pour ce camp, au cours de ces 25 dernières années, comptent fermer le camp de Dadaab dans six mois, s’appuyant sur un accord conclu avec les Nations unies et la Somalie.

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