Kenya
Les leaders de l’opposition déterminés à engager un bras de fer avec le pouvoir. Ils ont annoncé une nouvelle mobilisation dans les semaines à venir.
Le combat continue. C’est le mot d’ordre de l’opposition kényane qui promet de poursuivre la mobilisation contre la composition de la commission électorale malgré l’interdiction de manifester du gouvernement. Un point de vue qui reste constant par rapport à ce que ses leaders avaient déjà indiqué après l’annonce du gouvernement.
Le Kenya fait face à des manifestations violentes depuis fin avril. Des manifestations organisées par la Coalition pour les Reformes et la Démocratie, une plateforme de partis d’opposition qui doutent de l’impartialité de la commission électorale. Même si le gouvernement du Jubilé, qui a porté le président Uhuru Kenyatta au pouvoir, a d’ores et déjà accepté le principe de la négociation, rien n’y fait.
CORD to hold anti-IEBC demos on Monday despite Jubilee agreeing to dialoguehttps://t.co/5RZ6MJWX6o pic.twitter.com/q1UsMaljyV
— The Standard Digital (@StandardKenya) 10 juin 2016
La mort d’au moins quatre manifestants dans des villes acquises à l’opposition avait poussé le gouvernement kényan à prendre des mesures pour restreindre la liberté de manifester. Une décision que les leaders de la coalition de l’opposition jugent anti-constitutionnelle. Ils ont par ailleurs fait savoir qu’ils se réservent le droit d’attaquer le gouvernement devant la Cour suprême.
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