Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

RDC : une nouvelle coalition de l'opposition pour faire partir Kabila

RDC : une nouvelle coalition de l'opposition pour faire partir Kabila

République démocratique du Congo

L’opposition congolaise réunie près de Bruxelles a créé dans la nuit de jeudi à vendredi une organisation, baptisée “Rassemblement” et exigé le départ en fin d’année du président de la République démocratique du Congo (RDC).

L’accord signé par des représentants de la société civile et par le groupe de partis d’opposition “G7”, prévoit d’unir les forces de l’opposition pour faire aboutir, je cite “la lutte du peuple congolais au service de l’alternance et de l’Etat de droit”. Un “comité des sages”, placé sous la direction de M. Tshisekedi, sera chargé, avec l’aide d’un organe plus technique, de coordonner l’action de l’opposition, qui a jusqu’ici échoué à former un front uni contre le régime de M. Kabila, au pouvoir depuis 2001.

Etienne Tsishekedi, président de l’UDPS, l’Union pour la démocratie et le progrès social : “quelles que soient les circonstances dans lesquelles le pays va vivre, nous sommes tout près de la victoire”.

Mwalimu, rapporteur général des discussions de l’opposition: “nous prenons acte de la fin du deuxième et dernier mandat de Monsieur Joseph Kabila Kabange le 19 décembre 2016 à minuit et nous saluons son départ du pouvoir le 20 décembre 2016.”

Les participants ont notamment exigé l’organisation de la présidentielle avant la fin du mandat de l’actuel président. lls réclament également la “mise en œuvre intégrale de la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations unies”. Celle-ci insiste sur la “nécessité d’un dialogue politique ouvert”, permettant la tenue “des élections présidentielle et législatives d’ici novembre 2016, conformément à la Constitution”, une prise de position jugée “irresponsable” par Kinshasa.

Ces contestataires d’une éventuelle candidature de Joseph Kabila appellent un panel de représentants de la communauté internationale (ONU, UE, Etats-Unis…) à “renforcer” le rôle du facilitateur du “dialogue national” convoqué par Kabila, l’ancien premier ministre togolais Edem Kodjo, qu’ils jugent trop proche du pouvoir. Ils posent en outre une série d’exigences, telles que la “libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques”, ou encore “l’arrêt et l“abandon des tracasseries fiscales, administratives, policières ainsi que de toute procédure judiciaire arbitraire contre les membres de l’opposition et de la société civile”.

Voir plus