Angola
L’Angola déclare la guerre au braconnage. Une école a été ouverte pour former les gardes forestiers dans le sud-est du pays.
Trente-deux rangers, encadrés par Elias Kawina, ex-soldat pendant la guerre civile, s’entraînent tels des militaires, pour combattre les braconniers dans la savane quasi inexplorée du pays. Leur devise : “là où les rangers passent, les braconniers trépassent”.
Devenu soucieux de la protection de la vie sauvage, le gouvernement angolais a fermé certains marchés et promis d’alourdir les peines contre les braconniers. Le pays, voisin des deux Congos, est l’une des plaques tournantes du commerce d’ivoire. Dans certains marchés de la capitale Luanda, les bijoux faits à partir de défenses d‘éléphants se trouvent facilement, exposés au grand jour.
“Pendant la guerre civile, les animaux étaient utilisés comme nourriture. Mais à la fin de la guerre le gouvernement a pensé qu’il était temps de laisser la faune en paix”, a expliqué l’encadreur.
Confronté à la grave crise pétrolière qui étrangle les économies des pays producteurs de l’or noir, l’Angola veut miser sur sa richesse faunique pour diversifier son économie en se tournant vers le tourisme.
“Nous n’avons pas encore profité de notre faune pour diversifier notre économie, créer des emplois, réduire la pauvreté et ainsi aider les générations futures”, a déclaré la ministre angolaise de l’Environnement.
Mais pour attirer les visiteurs sur son sol, l’Angola devra s’ouvrir davantage au monde, car l’obtention du visa d’entrée dans le pays demeure difficile.
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