Afrique du Sud
*Les avocats du président sud-africain Jacob Zuma ont fait appel vendredi de la décision prise en avril dernier par la Haute Cour de Pretoria d’autoriser la réouverture du dossier dans lequel il est visé par 783 chefs d’accusation.
Ces accusations portent notamment sur des cas de corruption, de fraude et de racket, dans le cadre d’un contrat d’armement conclu entre le gouvernement sud africain et des sociétés européennes en 1999. Un marché d’une valeur de près de 5 milliards de dollars. Il est notamment accusé d’avoir perçu des pots-de-vin dans le cadre de ces transactions.
Des poursuites engagées en 2007 contre Zuma, alors numéro 1 de l’ANC dans le cadre de cette affaire, avaient été abandonnées deux années après, en 2009, quelques semaines avant son élection à la tête de l’Afrique du Sud.
Le président sud-africain est empêtré dans plusieurs affaires de corruption, dont celle concernant la rénovation de sa propriété privée, avec l’argent du contribuable. En mars dernier, la Cour constitutionnelle du pays avait sommé le président sud-africain de rembourser les 20 millions d’euros publics investis dans ces travaux.
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