Angola
La nomination, vendredi dernier, d’Isabel Dos Santos, fille du président angolais, à la tête de la société nationale du pétrole, Sonangol, continue d’alimenter les spéculations.
Pour Paula Roque, spécialiste de l’Angola, cette nomination qui intervient à deux mois du congrès électif du MPLA au pouvoir, dévoile les plans du président angolais pour sa succession.
Même lecture pour l‘écrivain et critique du pouvoir de Luanda, Rafael Marques qui y voit une option pour faire d’Isabel Dos Santos une vice-présidente dotée de tous les pouvoirs.
Samedi, un collectif de juristes a crié au népotisme et a annoncé son intention de contester cette nomination auprès du procureur général de la République et de la Cour suprême.
La question de la succession d’Eduardo Dos Santos est à la une depuis qu’il a annoncé son retrait en 2017. Avant sa fille, c’est son fils Jose Filomeno Dos Santos, à la tête du Fonds souverain angolais depuis trois ans, qui était pressenti comme son successeur.
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