Kenya
Il s’agit d’une décision anti-constitutionnelle et illégale, selon une partie de ses leaders qui s’est exprimée ce 8 juin en conférence de presse.
Les leaders de la coalition de l’opposition menacent d’attaquer le gouvernement en justice afin de faire toute la lumière sur les morts survenus lors de ses différentes manifestations. Ils qualifient l’interdiction de toute manifestation non autorisée décrétée par le gouvernement d‘état d’urgence. À l’image de Johnstone Muthama, ils tiennent les autorités pour responsable des débordements de ces dernières semaines.
« Les incidents de Kisumu ne peuvent être expliqués par le gouvernement du Jubilé [coalition au pouvoir], et c’est la raison pour laquelle nous allons devant les tribunaux. Et nous allons aller loin et même jusqu‘à la CPI , parce que nous ne voulons pas attendre qu’il y ait 1.000 morts pour aller devant la CPI. »
Deux manifestants ont perdu la vie lundi dans la ville de Kisumu, à l’ouest du Kenya lors d’un rassemblement de l’opposition contre la composition de la commission électorale. Dans ce contexte de tensions, le président Uhuru Kenyatta se dit prêt ouvert au dialogue.
“Suite à l’accord des présidents des Chambres [de l’Assemblées], un Comité de séléction qui réunit les deux chambres du Parlement sera mis en place aux ordres permanents des deux chambres. Le mandat du Comité sera strictement et exclusivement limité à la question de IEBC.”
Le leader de l’opposition Raila Ondinga a qualifié cette annonce de bienvenue. Mais il dit vouloir consulter ses partenaires pour donner un avis définitif.
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