Grèce
Quelques clichés de l’accueil de la première journée de jeûne du mois du Ramadan par les réfugiés en Grèce.
Le mois de Ramadan est, cette année, encore gâché par les conflits au Moyen-Orient et leurs répercussions. Dans le camp de migrants de Schisto, près d’Athènes, ceux qui en ont les moyens préparaient ce lundi le premier iftar, la rupture du jeûne.
“Tout le monde ici pense à sa famille, à son pays. Et c’est vraiment dur pour ces gens qui sont loin de leur pays, de leurs voisins, de leurs proches”, explique un jeune Afghan.
Dans le camp d’Evzoni, près de la frontière avec la Macédoine, des repas sont distribués la nuit tombée par les ONG.
Abdoulam est originaire d’Alep en Syrie : “c’est ma première journée de Ramadan. C’est vraiment dur parce que je jeûne de 4h du matin à 21h le soir. C’est trop long. J’aimerais revoir ma famille, que ce soit en Syrie ou dans un autre pays, elle me manque, surtout ma mère”, dit-il.
Selon les derniers chiffres officiels, ils sont plus de 52 000, pour la plupart musulmans, bloqués en Grèce, depuis la fermeture de la porte des Balkans. Malgré la signature le 18 mars 2016 d’un accord entre l’Union européenne et la Turquie prévoyant notamment le renvoi en Turquie de tous les migrants arrêtés illégalement en Grèce, au moins 2700 personnes ont réussi à déjouer la vigilance des services de sécurité. Pour la plupart, il s’agit de Syriens, de Pakistanais, d’Afghans et d’Irakiens.
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