République démocratique du Congo
La communauté internationale se montre attentive aux critiques qui sont adressées au facilitateur de l’Union africaine, même si elle lui renouvelle sa confiance.
Les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne et l’Organisation internationale de la francophonie veulent relancer le dialogue politique en RDC. Les quatre organisations ont décidé d’adjoindre un groupe de soutien à la facilitation conduite par l’ancien secrétaire général de l’OUA Edem Kodjo.
Cette nouvelle plateforme est composée des représentants de la Conférence internationale de la région des grands lacs et ceux de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Le communiqué de l’UA ne donne pas davantage de détails sur la composition de ces différentes délégations.
Le groupe de soutien ne devrait toutefois pas édulcorer le rôle du facilitateur de l’Union africaine, à qui les quatre organisations réitèrent leur soutien. Un soutien nécessaire alors qu’Edem Kodjo est contesté par une partie de la classe politique congolaise qui l’accuse de partialité.
Les quatre organisations rappellent également leur engagement afin de parvenir à « la tenue et [à] la conclusion d’un dialogue politique entre tous les acteurs congolais pour leur permettre d’arriver à un consensus permettant la tenue, dans le cadre de la Constitution congolaise, d‘élections libres, régulières, transparentes et crédibles ».
La décision de la Cour constitutionnelle autorisant le président Kabila de demeurer au pouvoir au-delà de la fin de son mandat le 19 décembre prochain, a exacerbé les tensions politiques dans le pays.
01:16
L'ONU s'inquiète des inondations en Afrique de l'Est
Aller à la video
Plus de 7 millions de Sud-Soudanais menacés d'insécurité alimentaire
Aller à la video
Soudan du Sud : l'ONU demande de supprimer des taxes sur l'aide humanitaire
Aller à la video
Éthiopie : l'Europe durcit les conditions de délivrance des visas
01:04
Soudan : l'ONU redoute une attaque imminente des FSR au Darfour
01:25
Darfour : l'ONU alerte sur "l'escalade des tensions" à El-Fasher