Côte d'Ivoire
La justice du Burkina Faso a annoncé lundi qu’elle renonçait à son mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro pour son implication présumée dans le coup d’Etat manqué de septembre 2015, mais a demandé à la Côte d’Ivoire de le poursuivre dans le cadre d’une autre procédure dite de “dénonciation”.
Cette annonce a été faite au cours d’une d’une conférence de presse par le commissaire du gouvernement, le commandant Alioune Zanré.
“En ce qui concerne M. Guillaume Soro (…), le parquet (du tribunal militaire) a opté pour la procédure de dénonciation (et) comme nous avons dénoncé les faits (…) nous n’avons plus compétence d‘émettre un mandat d’arrêt contre M. Guillaume Soro”, a -t’il-ajouté.
Autre obstacle évoqué par ce dernier, le fait qu’Interpol n’exécute pas les mandats concernant les infractions politiques ou de juridictions d’exception comme celui du tribunal militaire.
Au total, 75 personnes ont été inculpées pour leur implication présumée dans le putsch pour les faits d’“attentat, de meurtre, de complicité de meurtre, d’association de malfaiteurs, de trahison, de révolte, d’enlèvement et séquestration, de crime contre l’humanité” ou de complicité de ces infractions. Cinquante ont été écrouées.
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