Sénégal
La Casamance, région la plus boisée du Sénégal risque de ne devenir qu’un désert d’ici deux ans. C’est le cri d’alarme d’un militant écologiste, en raison du trafic illégal du bois vers la Chine.
En principe, le bois de Vène, présent en Casamance, est protégé et interdit d’exportation depuis 1998. Mais ces dernières années, cette activité a explosé. Le bois de Vène est exporté brut vers la Chine d’où il est transformé avant d’être réexporté essentiellement vers l’Europe.
Selon le militant écologiste, Ali Haïdar, les implications seront dramatiques à savoir l’ impact irrémédiable sur la fertilité des sols. La chute du taux de précipitations et les conséquences sur l’agriculture et le tourisme dans l’une des régions les plus pauvres du Sénégal.
Il rappelle que son pays a perdu plus d’un million d’arbres depuis 2010, pendant ce temps, les exploitants basés en Gambie ont empoché près de 140 milliards de francs CFA, plus de 213 millions de dollars en exportant ce bois vers la Chine où la demande de meubles se fait grandissante.
Le militant écologiste et ancien ministre de l’environnement dénonce en outre l’inaction du gouvernement sénégalais, la complicité des Gambiens et également des Chinois mafieux, responsables de cette exploitation illégale du bois de Vène.
Toujours selon Ali Haïdar, le trafic a pris une telle ampleur que des émigrés sénégalais reviennent d’Europe pour couper le bois parce que c’est une manne financière.
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