Ethiopie
Misgana Dormiso polit les chaussures d’un client sur le trottoir d’une rue animée de la ville. Travailler à l’air libre pose un certaine nombre de défis, explique-t-il, en particulier pour ce qui est des pauses salle de bains. Misgana et ses amis sont contraints de marcher au moins une heure pour trouver des toilettes publiques.
Mais les choses devraient bientôt changer. L’Autorité de l’eau et de l’assainissement d’Addis-Abeba a lancé un programme visant à mettre en place des latrines dans la ville.
Quelque 3.000 toilettes publiques doivent être construites dans les cinq prochaines années, au coût d’environ 30.000 dollars chacune. Le public pourra y accéder en payant 45 centimes de dollars; de quoi rémunérer le personnel d’entretien.
Fatuma Mohammed, femme de ménage, se félicite de ses réformes. « Je n’avais pas de bon travail avant cela. Je restais à la maison pour élever les enfants. Dieu merci maintenant, je suis heureuse d’avoir ce travail,” dit-elle.
Selon l’Unicef, seulement 57 pour cent des 100 millions d‘Éthiopiens ont accès aux services d’eau et d’assainissement.
“Nous avons besoin de toilettes dans presque chaque coin de rue, dans des places publiques, des places de marché, des arrêts de bus. Nous en avons besoin aussi à proximité des universités, de certaines écoles secondaires. Donc, nous avons l’obligation d’augmenter la quantité d’installations sanitaires nécessaires dans la ville “, explique Sam Goodfrey, chef du service d’hygiène de l’Unicef à Addis Abeba.
Les autorités ont été appelées à aider à améliorer les statistiques.
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