Algérie
Les responsables de l’Union européenne et les entreprises du secteur de l‘énergie ont exhorté l’Algérie ce mardi à s’adapter aux règles de compétitivité qu’exige la réalité actuelle du marché.
Ainsi, le pays pourra attirer les investissements nécessaires à l’amélioration de la capacité de production de ses sites gaziers dans le nord du pays.
L’Algérie demeure un partenaire privilégié de l’Union européenne. Elle est son 3e fournisseur de gaz, derrière la Norvège et la Russie. Une position qui devrait évoluer dans les prochaines années, si ce pays d’Afrique du Nord parvient à augmenter sa production.
« Nous ne pouvons pas être dépendants des fournisseurs qui utilisent le gaz par moment comme instrument politique, et non comme un produit de base par rapport aux règles du marché. L’Algérie a une position impeccable », a déclaré Miguel Arias Cañete, commissaire européen au climat et à l‘énergie.
Les questions d‘énergies renouvelables et alternatives, ont également été au centre des préoccupations lors de ce forum.
La baisse de la demande européenne a eu un impact sur les exportations algériennes de gaz. A ce facteur, s’ajoutent le ralentissement de la production gazière, le manque d’investissements et l’accroissement rapide du marché local.
Le contrat algérien de fourniture de gaz à l’Union européenne arrive à expiration en 2021.
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