Maroc
L’Algérie se réjouit de l’efficacité de la lutte contre le trafic de la drogue marocaine à ses frontières.
Les autorités algériennes dressent un bilan positif du renforcement des contrôles, débuté en janvier : trente tonnes de résine de cannabis provenant essentiellement du Maroc ont été saisies au cours des quatre premiers mois de l’année. Ces saisies sont en baisse de 14 %. Dans un rapport plus explicite, l’office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie estime que plus de 500 tonnes de résine de cannabis ont été saisies et environ 10.000 personnes en lien avec ce trafic ont été arrêtées.
En dépit de ces bons chiffres et de la baisse de la production de résine de cannabis, le Maroc demeure l’un des plus gros producteurs de cette drogue sur le continent et l’un des principaux fournisseurs du marché européen, selon l’Organe international de contrôle des stupéfiants.
Si le Maroc reste en pôle position, c’est aussi parce que les producteurs marocains de résine ont introduit de nouvelles variétés hybrides de la plante à haut rendement et à forte teneur, ajoute le rapport sur le marché des drogues.
Toute chose qui inquiète davantage les organismes de lutte contre la drogue, qui invitent le Royaume à poursuivre son engagement dans la lutte contre la culture illicite du cannabis. Malgré tout, dans le rif marocain, 85.000 hectares restent exclusivement réservés à la culture du cannabis.
C’est dans ce contexte qu‘à l’approche des élections locales et législatives de septembre, plusieurs voix s‘élèvent pour la légalisation de cette culture qui fait vivre plus d’un million de familles marocaines.
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