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Can 2017 : les responsables de télévision africaines dénoncent la cherté des droits télé

Can 2017 : les responsables de télévision africaines dénoncent la cherté des droits télé

Télévision

Le groupe français Lagardère exige 900 millions de cfa aux diffuseurs africains, contre 450 millions par le passé.

A l’occasion d’un forum de l’UAR, l’Union africaine de radiodiffusion récemment tenu à Dakar, les directeurs généraux des organes membres de cette institution viennent de monter au créneau pour demander une revue à la baisse des droits de retransmission de la CAN 2017 prévue au Gabon. Ces pays appellent par ailleurs à de sérieuses négociations sur les droits de retransmission des coupes du monde 2018 et 2022 devant se dérouler respectivement en Russie et au Qatar.

La décision de faire grimper les tarifs des droits télé de la CAN à près d’un milliard de francs cfa aurait été prise unilatéralement par le français Lagardère. Ce prix serait six fois plus élevé que celui de la diffusion des matchs de la Coupe du monde d’après les responsables de l’UAR.

Toutes choses qui contrarient les dirigeants de télévision de ces pays, pour la plupart sous-développés qui en appelent à l’intervention de chefs d’Etat. In fine, il est question d’en finir avec “la dérive mercantiliste des droits de retransmission dont les montants exigibles s’accroissent de manière exponentielle au fil des éditions (de la CAN: ndlr)”.

A l’issue du conclave de Dakar, un mémorandum a été adopté par les parties prenantes. Il indique ainsi que “l’objectif de cette décision (rencontre de Dakar : ndlr) est de contribuer à la maîtrise de la hausse des coûts des droits de retransmission des événements sportifs et de définir une stratégie commune pour permettre à un maximum de télévisions nationales africaines d’accéder aux droits de retransmission de la prochaine édition de la CAN à moindres coûts “.

Pour rappel, les montants exhorbitants des droits de retransmission d‘événements sportifs mondiaux ont souvent contraint certains Etats africains à menacer de priver leurs citoyens d’images du fait du manque de ressources financières.