Maroc
Environ 150 anciens détenus salafistes marocains ont manifesté lundi, devant le Parlement à Rabat, la capitale du Maroc, en faveur de la réouverture d’une enquête concernant les attentats de Casablanca en 2003 qui avaient fait 33 morts.
Ces ex-détenus et leurs familles ont manifesté à l’appel du comité de défense des détenus islamistes’‘. Accusant le gouvernement du royaume chérifien de ‘‘fuir ses responsabilités’‘.
Environ 8 000 personnes avaient été arrêtées dans la foulée des attentats de Casablanca. Treize ans après, plusieurs d’entre eux croupissent encore en prison. Une situation jugée insupportable par les familles qui demandent la relaxe de leurs membres. ‘‘Les conditions de vie dans les prisons sont très difficiles. Même après 13 ans, nous attendons la libération de nos maris et fils. Il y a aussi la question de l’éloignement de nos détenus, qui sont à des centaines de kilomètres de leurs familles”, a dénoncé Moussaid Hassna, porte-parole du Comité commun de défense des détenus islamistes.
Oussama Boutahar, coordinateur national du Comité commun de défense des détenus islamistes, de son côté, pense que ‘‘le dossier des détenus islamistes est toujours le même, il n’ y a pas d’évolution ‘’. Même s’il reconnaît que récemment, le roi (Mohamed VI, NDLR), a gracié 37 détenus’‘, il plaide plutôt pour la libération de ceux qui sont encore en prison.
Le comité attend maintenant que le Premier ministre réponde à sa demande comme il l’avait promis quand il était encore à l’opposition.
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