République démocratique du Congo
L’ancien chef de guerre et ancien vice-président de la République démocratique du Congo, Jean-Pierre Bemba, comparaît depuis lundi devant la Cour pénale internationale (CPI) pour répondre de crimes perpétrés par ses milices en Centrafrique entre 2002 et 2003.
Jean Pierre-Bemba de nouveau devant la Cour pénale internationale. L’ancien vice-président de la République démocratique du Congo comparaît depuis lundi devant les juges qui doivent déterminer sa peine pour les crimes perpétrés par ses milices en Centrafrique. En vertu du principe de la responsabilité du commandant, l’ancien chef rebelle a été reconnu coupable de crimes de guerre ou crimes contre l’humanité commis entre 2002 et 2003. Un verdict prononcé en mars dernier, au terme d’un procès qui a duré plus de cinq ans.
Ce nouveau face-à-face avec les juges va durer jusqu‘à mercredi, trois jours pendant lesquels plusieurs témoins seront entendus, ainsi que les réquisitions du ministère public et les plaidoiries de la défense. Lundi déjà, un des témoins, l‘évêque catholique Fridolin Ambongo, a plaidé en faveur de l’accusé, mettant en avant le rôle joué par le mouvant de Bemba dans l‘établissement de la paix et de la stabilité dans la province de l’Equateur, au nord-ouest de la RDC.
Le Mouvement congolais de libération de Jean-Pierre Bemba est accusé de tuerie, pillage et viol lors de son intervention en Centrafrique pour soutenir le président Ange-Félix Patassé, victime d’une tentative de coup d‘État. Le chef de guerre qui a déjà passé huit années en détention risque jusqu‘à 30 ans de prison, voire la perpétuité.
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