Libye
Les grandes puissances mondiales affichent leur soutien à la Libye. Lors d’un sommet à forte connotation sécuritaire, à Vienne, capitale de l’Autriche, elles ont annoncé leur intention d’armer le gouvernement d’union nationale dirigée par Fayez al-Sarraj.
La Libye peut à nouveau acheter légalement des armes. C’est ce qui ressort du sommet international de Vienne qui se tient depuis ce lundi. Les États-Unis ainsi que les autres grandes puissances, notamment la Russie, l’Arabie saoudite, la Chine, l‘Égypte, la Tunisie, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie, se sont montrés favorables à une levée de l’embargo sur les armes libyennes. Une sanction qui a été imposée par l’ONU au régime de Mouammar Kadhafi dès le début de la révolte de 2011.
Ainsi, ces dirigeants du monde s’engagent-ils à soutenir “totalement les efforts” du nouvel exécutif libyen qui va demander la levée de cet embargo. Et les grandes puissances se disent prêtes” à répondre aux demandes du gouvernement libyen, en vue d’entraîner et d‘équiper la garde présidentielle et les forces autorisées”, dans le but de contrer efficacement la menace djihadiste.
Cette nouvelle devrait davantage rassurer Fayez al-Sarraj, à la tête du gouvernement d’union nationale en Libye, qui compte s’appuyer sur la communauté internationale pour raccomoder une Libye déchirée par une guerre civile et l’invasion de groupes extrémistes. Installé à Tripoli depuis le 30 mars dernier, l’homme se tisse lentement mais sûrement un réseau afin de parvenir à pacifier le pays. Mais sa quête se heurte à de nombreuses difficultés. En effet, Fayez al-Sarraj peine à imposer son autorité. Il est, pour le moment, contraint de cohabiter avec un gouvernement rival ; celui dirigé par le général Khalifa Haftar qui contrôle pratiquement l’est du pays et qui y mène des opérations d’envergure en faisant fi de toute tutelle.
Autre épine sur la route de Fayez al-Sarraj, le groupe État islamique qui a profité du désordre créé par la révolution de 2011 pour s’implanter sur le territoire libyen. Malgré quelques victoires militaires du gouvernement libyen, le groupe extrémiste contrôle encore des parties stratégiques du pays.
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