Italie
Traqués en Libye, les passeurs sont de plus en plus nombreux à solliciter les côtes égyptiennes pour satisfaire les candidats à la traversée de la Méditerranée.
L‘Égypte de plus en plus utilisée ces derniers temps comme point d’embarquement des migrants vers l’Europe. C’est le ministre italien de l’Intérieur qui a tiré la sonnette d’alarme.
Il y a 3 semaines, Ali Omar est parti des côtes égyptiennes avec 250 autres réfugiés à bord d’une embarcation de fortune, pour un voyage périlleux de 13 jours en mer.
« Quand nous sommes arrivés en Égypte, on était entouré de trafiquants qui ne pensaient qu‘à nous prendre de l’argent. Au moment d’embarquer, ils ont disparu. On a pris la mer et personne ne nous a interceptés », a-t-il déclaré.
Pas de répit pour les gardes-côtes italiens toujours en alerte, à la recherche du moindre signal de détresse.
« Nous avons deux bateaux amarrés et deux autres en mer. En cas d’urgence, les quatre navires peuvent intervenir », explique le capitaine Paolo Monaco.
Grâce à ce système de surveillance, près de 900 migrants ont été secourus en mer jeudi, des Syriens pour la plupart.
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