République démocratique du Congo
Selon son conseil, l’opposant congolais reçoit des soins dans un hôpital de Lubumbashi après avoir inhalé des gaz lacrymogènes répandus par la police ce vendredi à l’extérieur du palais de justice de cette ville. Les forces de sécurité ont dispersé ses partisans présents pour son audition dans le cadre de l’enquête pour “recrutement de mercenaires” le visant.
Toujours d’après ses avocats, le candidat déclaré à la présidentielle de cette année a affirmé au magistrat qu’il a été agressé par la police à son arrivée et a donc obtenu l’autorisation de se faire soigner.
Former #Katanga province Governor Moise #Katumbi admitted to hospital for exhaustion and teargas poisoning. #DRC pic.twitter.com/VhhlUFNFtB
— Kennedy Gondwe (@KennedyGondwe) May 13, 2016
Il était venu assister à une audience dans le cadre d’une enquête “pour recrutement de mercenaires” lancée par les autorités congolaises. Katumbi devait être confronté à huit personnes arrêtées dans l’affaire le concernant. Kinshasa le soupçonne de vouloir déstabiliser le pays.
Peu avant l’arrivée sur les lieux de l’homme d’affaires, plusieurs milliers de ses partisans qui étaient à proximité du bâtiment ont été refoulés à coups de grenades lacrymogènes par un important dispositif policier.
Le climat politique est tendu depuis des mois en RDC en raison de l’intention que l’opposition prête au président Kabila de vouloir s’accrocher à son poste au-delà du terme de son mandat en décembre, alors même que la Constitution lui interdit de se représenter.
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