Burundi
Le pouvoir burundais s’est rappelé au souvenir du coup d‘État manqué du général Godefroid Nyombare qui l’a secoué un an auparavant.
C’est par une conférence à Bujumbura au cours de laquelle les auteurs du coup d‘État ont été taxés de “traites” que le pouvoir burundais a commémoré le putsch manqué d’il y a un an, initié par le général Godefroid Nyombare. La situation socio-politique du pays a en outre été évoquée. Dans le même temps, dans les rues de la capitale notamment dans les quartiers considérés comme acquis à l’opposition, des rafles étaient menées par les forces de l’ordre.
Vendredi, dans le quartier de Musaga dans le sud de Bujumbura, par exemple, certains témoins affirment avoir vu la police et l’armée arrêter une centaine de personnes et interpeller des gens ou des enfants qui se rendaient au travail ou à l‘école.
Le pouvoir craindrait le retour des groupes armés dans certains quartiers, d’où la multiplication de rafles.
Le Burundi a plongé dans une grave crise depuis que le président Pierre Nkurunziza a annoncé sa candidature en avril 2015 pour un troisième mandat.
Avec sa réélection en juillet dernier, il est accusé d’avoir violé la Constitution et l’accord d’Arusha qui mit fin à la guerre civile entre 1993 et 2006. Les violences ont déjà fait plus de 500 morts et poussé plus de 270.000 personnes à quitter le pays.
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