Gambie
L’organisation internationale évoque notamment le maintien en détention de manifestants qui ne bénéficient d’aucun soins médicaux.
L’ONU est de plus en plus inquiète sur la situation des droits de l’homme en Gambie. Des informations émanant de l’organisation font état du maintien en détention dans des conditions difficiles de dizaines de manifestants de l’opposition un mois après leur arrestation.
Selon Rupert Colville, le porte parole de la Commission des Nations unies pour les droits de l’homme, les familles ne sont pas autorisées à rendre visite à leurs proches détenus. Ces derniers sont du reste privés de soins médicaux d’après l’ONU.
Le Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme réitère son appel pour l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de la mort en détention de Solo Sandeng, le leader de la jeunesse du United Democratic Party.
Ce n’est pas la première fois que la Gambie, gouvernée d’une main de fer depuis 1994 par Yahya Jammeh, est accablée par les défenseurs des droits humains. Le pouvoir est souvent pointé pour des cas de disparitions forcées, d’assassinats, d‘éxécutions extra-judicaires et de harcèlement des journalistes. Des accusations rejetées par Banjul.
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