République démocratique du Congo
L’opposant congolais Moïse Katumbi a été entendu mercredi pour la seconde fois en une semaine par le bureau du parquet à Lubumbashi. On l’accuse d’avoir organisé le recrutement présumé de mercenaires étrangers en prélude à l‘élection présidentielle.
Pour cette seconde audition à huit clos, ses partisans s‘étaient réunis en grand nombre devant le palais de justice avant d‘être dispersés à coups de gaz lacrymogènes par les forces de sécurité. Des actes de violences ont été dénoncés par des ONG locales des affirmations rejetées par la police qui dit avoir procédé à des arrestations administratives mais les personnes interpellées ont été relâchées peu de temps après.
Après près de 8 heures d’audition, Moïse Katumbi est ressorti libre mais devra répondre à une nouvelle convocation vendredi au parquet de la deuxième plus grande ville du pays.
C’est le 4 mai dernier que les autorités avaient annoncé l’ouverture d’une enquête contre l’ancien gouverneur de l’ex-province de Katanga. Il est soupçonné d’avoir fait entrer en RDC des mercenaires étrangers. Quatre de ses gardes du corps avaient été arrêtés dont un américain.
Le principal accusé qui a annoncé sa candidature à la présidence nie toutes ses accusations. Ses avocats dénonent une stratégie visant à faire échoeur sa candidature.
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