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La cellule de veille anti-corruption du Nigeria exige d'un ex-ministre un remboursement de 4,2 millions de dollars

La cellule de veille anti-corruption du Nigeria exige d'un ex-ministre un remboursement de 4,2 millions de dollars

Nigéria

La Commission des Crimes Economiques et Financières (EFCC), a auditionné l’ex-porte-parole du président Goodluck Jonathan, lundi, pendant des heures sur la campagne présidentielle de ce dernier.

La EFCC aurait insisté pour que Femi Fani Kayode rembourse les 840 millions de nairas (4,2 millions $) qu’il aurait reçus pour l’exécution de la campagne présidentielle passée lors de laquelle Goodluck Jonathan a perdu le pouvoir.

Pour sa part, Kayode, ex-ministre de l’aviation nigériane, a laissé entendre qu’il a reçu cette somme d’argent pour effectuer des missions spécifiques pour l’ex-président Goodluck Jonathan. La commission anti-corruption s’est voulu ferme en lui demandant de retourner en cash les 4,2 millions de dollars, et “ rien d’autre “.

Selon le journal Vanguard : « La commission anticorruption a donné des preuves attestant que l’ancien ministre des Finances, la sénatrice Esther Nenadi Usman, qui a également reçu 2,5 milliards de nairas sur les 840 millions nairas a remboursé 140 millions, en plus de la remise de deux palais à Abuja, afin de garantir sa liberté ».

N4bn cash: Fani-Kayode must refund N840m, EFCC insists https://t.co/3P6GHOifJr vanguardngr.com

— Vanguard Newspapers (vanguardngrnews) May 10, 2016

Confronter aux preuves tangibles de la EFCC sur la façon dont il a obtenu cette somme au niveau de la banque centrale, l’ancien ministre a admis son forfait. Les médias locaux rapportent que l’ancien ministre pourrait être libéré sous caution administrative et un certain nombre de conditions.

Cependant, une source proche de l’ex-ministre, rappelle que les fonds ont été utilisés à bon escient, et qu’il ne voyait aucune raison à demander à celui-ci de rembourser l’argent déjà utilisé.

Depuis sa prise de fonctions, après avoir remporté les élections de 2015, le président Muhmmadu Buhari a lancé une grande campagne de répression de la corruption dans les rangs de l’ancienne administration, y compris une enquête sur les fonds destinés aux matériels militaires dans la lutte contre Boko Haram.

Un ancien chef de la sécurité nationale, Sambo Dasuki, fait en ce moment face à des accusations de malversations financières de 2 milliards de dollars. Le pays le plus peuplé d’Afrique a été paralysé par la corruption de haut niveau dans plusieurs secteurs au niveau national dans son histoire.

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