Nigéria
A l’occasion de la journée mondiale du travail celébrée ce 1er mai, deux organisations syndicales, la Confédération des travailleurs du Nigeria (NLC) et la Confédération nigériane des syndicats (TUC), viennent d’annoncer un projet de collaboration avec les agences nationales anti-corruption pour enquêter sur de nombreux cas de cumuls d’arriérés de salaires d’employés du public.
Peu de précisions filtrent pour l’instant sur la durée de ces impayés. Néanmoins, l’on sait que 27 États sont concernés par ce projet.
Selon ces associations de défense des droits des travailleurs, les gouverneurs des États ainsi que plusieurs apparatchiks du pouvoir d’Abuja, détourneraient les fonds destinés aux fonctionnaires gouvernementaux à leur propre avantage.
Et pourtant, rapportent certains médias locaux, le gouvernement fédéral a récemment alloué des fonds pour le paiement des travailleurs des 36 États que compte la fédération nigériane.
Aussi, ces syndicats ont-ils exigé une revalorisation du salaire minimum qui selon eux, devrait passer à 56 000 nairas. Et ce, malgré le fait que certains États aient été, jusqu’ici, incapables de payer le salaire minimum normalement fixé à 18 000 nairas.
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