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Congo : Kolélas veut ''une enquête parlementaire" sur les bombardements du Pool

Congo : Kolélas veut ''une enquête parlementaire" sur les bombardements du Pool

Congo

Une enquête parlementaire sur les bombardements du Pool, dans le sud de la République du Congo, c’est la demande formulée mardi par le député de l’opposition Guy-Brice Parfait Kolélas.

Candidat malheureux à la présidentielle congolaise du 20 mars, Guy-Brice Parfait Kolélas veut la lumière sur les bombardements de l’armée dans le Pool. Le député d’opposition a demandé mardi au président de l’Assemblée nationale l’ouverture d’une enquête parlementaire sur la riposte de l’armée congolaise après l’attaque, le 4 avril, de quartiers au sud de Brazzaville par des hommes armés. « Au niveau du Parlement, j’ai déposé une demande d’enquête parlementaire. Mais ce Parlement, est-ce qu’il va m’écouter ? », a indiqué M. Kolélas.

Les bombardements de l’armée étaient menés en représailles à l’attaque attribuée, par le gouvernement, aux ex-combattants ‘‘Ninjas’‘, accusés d’avoir pris pour cible une position de l’armée et d’avoir incendié au moins quatre commissariats de police de la capitale. Des incidents qui avaient fait 17 morts, selon les chiffres officiels communiqués par les autorités.

Selon la police, les bombardements des hélicoptères ont visé et “détruit” des “centres de commandement” des ex-combattants Ninjas de l’ancien chef rebelle Frédéric Binstamou, alias Pasteur Ntumi, qualifiés de “terroristes” par les autorités congolaises. « Qu’on cesse de faire du Pool un terrain de chasse », a martelé M. Kolélas, invitant « tous les fils du Congo au dialogue ».

Un appel qui suit celui lancé par l‘évêque de Kinkala (dans le Pool), Mgr Louis Porella-Mbuyu, qui a souhaité que « la paix revienne et que les populations puissent retrouver leur tranquillité, vivent tranquillement en pensant à leur avenir ». À en croire l’ONG catholique Caritas, les représailles de l’armée ont contraint au moins 2.000 personnes à se déplacer à l’intérieur du Pool et à Brazzaville.

L’attaque de Brazzaville a été menée le jour de la confirmation, par la Cour constitutionnelle, de la réélection du président Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans de pouvoir au Congo. Il a été investi le 16 avril pour un nouveau mandat de cinq ans, après sa victoire contestée par l’opposition à l‘élection présidentielle anticipée du 20 mars.

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