Sud-Soudan
Riek Machar se fait toujours attendre à Juba. Le délai qui lui était imparti par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon de même que les États-Unis est arrivé à échéance samedi.
Le chef rebelle doit prêter serment en tant que vice-président en vertu de l’accord de paix signé en août 2015. Ce énième report, Riek Machar l’impute aux autorités et se dit déçu que des mesures de sécurité ont été observées à l’aéroport pour empêcher son arrivée dans la capitale sud-soudanaise.
“Nous avions prévu d’aller à Juba au plus tard samedi. Deux avions étaient prêts à nous y emmener. Je croyais que les autorisations d’atterrissage avaient été obtenues, mais visiblement, non (…) ni pour aujourd’hui, ni demain”, a assuré Riek Machar à des journalistes. “Le gouvernement fait traîner les choses”, a-t-il ajouté, précisant qu’il retournerait pour le reste du week-end à Pagak, de l’autre côté de la frontière. C’est depuis lundi que Riek Machar est attendu dans la capitale, mais son retour a été repoussé pour diverses raisons, l’une d’entre elles était relative à la question de l’armement. Pourtant vendredi, les adversaires s‘étaient entendus sur la quantité de soldats et d’armes que devraient apporter les forces de Riek Machar. Le gouvernement, qui avait indiqué qu’il donnerait son feu vert au chef rebelle dès la vérification des armes n’a pas réagi dans l’immédiat.
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