Rwanda
Le paludisme, cette maladie transmise par la piqûre d’un moustique continu d‘être un réel problème de santé publique au Rwanda.
Ces trois dernières années, le nombre de malades a triplé selon les chiffres officiels. De 512 mille cas en 2012, l’on est passé à 2 millions de cas en 2015.
Pour contrer la maladie, les autorités privilégient la sensibilisation. Une opération à laquelle beaucoup de personnes se sont portées volontaires. C’est le cas de Moussa Dorigo, un sensibilisateur :
En voyant les bébés, les mères aussi qui meurent à cause du paludisme, j’ai décidé de participer pour contribuer à la lutte contre cette maladie. Notre mission sur le terrain se passe bien parce que les populations comprennent notre mission.
L’utilisation systématique des moustiquaires imprégnées, vivement recommandée par les autorités, a déjà permis de réduire de 15 % le nombre de malades du paludisme au Rwanda.
Pour la ministre de la Santé, Agnès Binagwaho, il faut aller de l’avant.
On peut plutôt réduire l’impact de la maladie et parvenir à 0 mort. Mais ça va demander que chacun s’implique. Deuxièmement, il faut mettre l’accent sur un environnement sain, où les moustiques ont peu de chance de se reproduire ; il faut couvrir les réserves d’eau, nettoyer les flaques d’eau, employer les bons insecticides parce qu’il y a des résistances et la résistance elle a d’ailleurs été identifiée pour la première fois en Afrique de l’ouest.
Un Rwanda sans paludisme, un véritable défi.
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