''Je peux faire mieux que Sirleaf''...George Weah, candidat à la présidentielle libérienne de 2017

Georges Weah, est candidat à la présidentielle de 2017 au Liberia. Après un premier échec en 2005 face à la présidente Ellen Johnson Sirleaf, l’ancien footballeur international veut rebondir. Le leader du Congrès démocratique pour le changement n’a pas manqué de critiquer la ‘‘mauvaise gestion’‘ de la présidente de la République.

Après les échecs enregistrés en 2005 lors de la présidentielle libérienne et en 2011 au poste de vice-président, Georges Weah rebondit en annonçant sa candidature à la présidentielle de 2017.

‘‘Je vais déclarer ma candidature le 28 avril prochain. Je veux participer au processus’‘, a-t-il déclaré sur Africanews. George Weah justifie sa volonté de briguer la magistrature suprême.

‘‘Je peux créer des opportunités pour mon peuple. J’ai tellement donné à l’Afrique et je pense que pendant ma présidence, je peux apporter davantage’‘.

Élu sénateur de la région de Montserrado dont la capitale est Monrovia pour un mandat de neuf ans en 2014, présente son parti comme celui qui fera sortir le pays de la crise actuelle.

‘‘Je suis passionné par les Libériens et mon pays. Je pouvais les conduire sur la voix du développement, au vu de ce qui se passe aujourd’hui. Je sais que j’aurai pu faire mieux. Mieux dans le sens où il y a beaucoup de choses positives qui pourraient se produire au Liberia, mais qui malheureusement n’arrivent pas. Le Liberia est l’un des derniers pays au monde en ce vingt et unième siècle’‘.

Selon l’ancien Ballon d’or France football, Ellen Johnson Sirleaf a d’avantage appauvri le Liberia à cause de sa mauvaise gestion. Le candidat du Congrès démocratique pour le changement (CDC)- parti qu’il a lui-même fondé il y a près de onze ans-, compte soumettre sa candidature aux membres de son parti avant de déclarer officiellement sa candidature.

Selon lui, Sirleaf a trompé le peuple sur le développement du pays. Elle aurait dû démissionner, faute de résultats satisfaisants.

“Je me souviens lors du débat, j’ai dit aux Libériens de me donner un an et demi, et je leur donnerai l‘électricité ; elle a répliqué, disant pouvoir le faire en six mois, qu’elle pouvait y parvenir. (…) Jusqu‘à aujourd’hui, la moitié du pays ne dispose pas d‘électricité “, a-t-il ajouté.

Le candidat du CDC prône le rassemblement pour un retour rapide de la croissance économique au Liberia. Il s’est dit confiant quant à l’issue de la prochaine présidentielle.

« Aujourd’hui, je suis le chef du principal parti de l’opposition et le plus grand ; je me suis assuré que le calme règne dans mon unité de commandement. Je ne le fais pas pour Madame Sirleaf, je le fais pour le peuple libérien qui se bat au quotidien pour son développement’‘, a-t-il conclu.

Le Liberia peine à se relever de huit années de guerre civile qui ont coûté la vie près de 150.000 personnes.